Dépassement climatique temporaire ou peut-être pas ? #ELNINO

Vous savez ce sentiment quand vous réalisez que vous avez dépassé l’heure limite pour rendre un projet ? C’est un peu ce qui se passe avec notre planète. On est sur le point de dépasser la limite de sécurité du réchauffement climatique, il faut qu’on se bouge, et vite.

Les températures mondiales continuent de battre des records, c’était déjà le cas pour l’été et un mois de septembre encore plus surprenant.
2023 est désormais l’année la plus chaude jamais mesurée sur les 10 premiers mois, s’approchant d’une anomalie de +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle. Un constat inquiétant, d’autant plus au regard des réponses « insuffisantes » des États, à 1 mois de la COP28 à… Dubai.

Pourquoi les températures mondiales s’affolent ? On a peut-être la réponse ! Il se pourrait bien que ce soit en partie à cause du retour d’El Niño, un phénomène climatique qui réchauffe périodiquement l’océan Pacifique et envoie beaucoup de chaleur dans l’atmosphère et qui a donc avoir un impact majeur sur le climat mondial. Mais attention, ce n’est pas sa faute à lui uniquement, il y a plusieurs paramètre encore à l’étude et même si son impact est important, cumulé au changement climatique dû aux activités humaines, ça donne un cocktail explosif.

Nos 1,5°C de moyenne sur la terre est peut-être temporaire mais « si » c’est bien dû au fait du El Nino on pourrait aussi bien avoir atteint un nouveau pallier et seuil de non-retour (Tipping Point).

Pour mieux comprendre tout ça, jetez un œil à notre vidéo explicative. Elle explique El Niño de manière super claire et on espère captivante.

Revenons au sujet, il y a quelques années, lors de la conférence sur le climat à Paris, tout le monde s’était mis d’accord pour ne pas laisser la température de la Terre augmenter de plus de 1,5°C. Mais maintenant, on est en mode alerte rouge. Si on franchit ce seuil, les conséquences seront sérieuses : problèmes de santé, manque de nourriture, pénurie d’eau, et tensions sociales. Et c’est encore pire pour les pays moins développés, qui n’ont presque rien fait pour causer ce problème.

Des experts se sont rassemblés dans un groupe appelé la « Climate Overshoot Commission ». Ils ont concocté un plan, nommé CARE, pour nous aider à gérer cette situation. Cela inclut de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, de s’adapter aux changements climatiques, de retirer le CO2 de l’air, et d’explorer des solutions pour réduire l’impact du soleil sur notre planète.

Le point le plus crucial, c’est de couper net les émissions de gaz à effet de serre. Cela signifie qu’il est grand temps de dire adieu aux énergies fossiles et de se tourner vers les énergies renouvelables. Les pays les plus avancés doivent montrer l’exemple pour que les autres puissent suivre sans sacrifier leur développement.

Mais ce n’est pas tout. On doit aussi penser à ceux qui subissent déjà les effets du changement climatique. On parle de trouver de nouvelles manières de cultiver pour assurer la sécurité alimentaire et de se préparer à accueillir les personnes déplacées par les catastrophes climatiques.

Enfin, il y a le CO2 déjà présent dans l’atmosphère. On doit le retirer, mais c’est un sacré défi. Il y a plusieurs méthodes, mais chacune a ses avantages et inconvénients.

Bref, on est face à un défi colossal, mais c’est aussi une occasion de construire un monde meilleur. Les décisions qu’on prend aujourd’hui détermineront l’avenir. Alors, autant faire les bons choix !

L’appel à l’action vient de Pascal Lamy, Kim Campbell, et Anote Tong, tous membres de la Climate Overshoot Commission.


Publié

dans

,

par

Étiquettes :